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BULLETIN DE LIAISON n° 1 / 2013




 

LE MOT DU PRÉSIDENT




    Chers sociétaires et amis,

    Depuis quelques mois, la fréquentation des séances de la SAHO connaît des records. La satisfaction que nous en tirons ne nous fait pas oublier ceux d'entre nous qui ne peuvent se rendre régulièrement à la Salle des Thèses. Aussi sommes-nous soucieux d'offrir à nos abonnés un BSAHO de qualité. Vous pourrez en juger en prenant connaissance du n° 168. De même nous avons voulu enrichir le bulletin de liaison en vous signalant les articles qui, dans les revues des sociétés amies, concernent l'Orléanais. L'intérêt suscité par ce nouveau service nous encourage à continuer.

    Outre les recensions d'Odile Bach, vous trouverez dans ce premier numéro de l'année 2013 un programme des conférences pour les dix prochains mois. Les communications du dernier trimestre sont directement ou indirectement liées au quartier de Recouvrance. C'est notre manière de participer à la célébration d'un anniversaire  il y 500 ans était posée la première pierre de l'église Notre-Dame. Nous aurons le plaisir de visiter ce bel édifice le 21 avril, sous la conduite de Daniel Charpigny.

    N'attendez pas cette date pour manifester votre attachement aux activités de la Société Archéologique et Historique de l'Orléanais. Notre assemblée générale aura lieu le vendredi 8 mars. Venez nombreux !
 

Hervé Finous





 

PROGRAMME DES COMMUNICATIONS DE MARS À DÉCEMBRE 2013



    Quelques jours avant chaque séance, une brève présentation de la conférence qui sera donnée est affichée sur le mur de façade, à gauche de la porte d'accès à la Salle des Thèses. Tous les sociétaires qui nous ont communiqué leur adresse informatique reçoivent cette information.

    Le programme est susceptible de connaître des modifications en raison de l'indisponibilité d'un conférencier.



Vendredi 8 mars, assemblée générale :
        Hervé FINOUS, Michel Prévost de La Jannès (1696-1749), ami et prédecesseur de Pothier


Vendredi 12 avril :
        Nicolas LYON-CAEN, Les relations Orléans-Cadix aux XVIIe et XVIIIe siècles


Vendredi 10 mai :
        Guillaume BLANCHARD, Le père Chérubin d'Orléans (1613-1697), inventeur oublié de la « vision parfaite »


Vendredi 14 juin :
        Kouky FIANU, Quand les normes sociales font échec au droit : une transaction compromise entre la cathédrale et l'hôpital d'Orléans au XVe siècle


Vendredi 13 septembre :
        Bernard HEUDE, Apogée et déclin de l'élevage ovin en Sologne (XVIIIe siècle - Second Empire)


Vendredi 11 octobre :
        Claude MICHAUD, Autour du jansénisme orléanais


Vendredi 8 novembre :
        Yves LECOEUR, Le port de Recouvrance aux XVIIIe et XIXe siècles


Vendredi 13 décembre :
        Gaëlle CAILLET, Les raffineries de sucre du quartier Recouvrance aux XVIIIe et XIXe siècles




 

Articles intéressant l'Orléanais dans les revues reçues par la SAHO (jusqu'à fin 2012)


par Odile BACH




LACOSTE (Véronique), « Ladon après les combats de 1870 », Revue d'histoire du Gâtinais, n° 153, juin 2012, 3 pages.
    L'article explique brièvement les très durs combats qui se sont déroulés dans la commune le 24  novembre 1870 : « Honneur aux 1430 contre 8000 » selon la plaque sur l'obélisque située place de la mairie. Mais il se concentre surtout sur les actions menées le lendemain par la population, les élus, le maire (Michel Pillard), le docteur Sédillot, l'abbé Guilldoux, pour secourir les blessés (une centaine dans l'église, dont beaucoup meurent des suites de leurs blessures), pour identifier les soldats tués et les enterrer.
    En 1872, pour le deuxième anniversaire des combats, le maire annonce la construction, grâce à l'aide d'une souscription publique, d'un caveau et d'une chapelle afin d'y regrouper les restes des soldats. Et la chapelle sera ornée en 1894-95 de superbes vitraux dus à Charles Lorin, montrant les combats et les soins aux blessés.

LEVEEL (Pierre), « Le Connétable de Richemont (1393-1458) dans les pays de Loire Moyenne », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LVII, 2011, 9 p.
    L’auteur retrace la vie d’Artus de Bretagne, comte de Richemont qui fut un des plus célèbres vainqueurs de la guerre de Cent ans. Son nom est lié à Jeanne d’Arc qu’il rencontra au siège de Beaugency et au rôle qu’il joua dans la victoire de Patay. Mais, sous l’influence de la Trémoille, il fut éloigné de toute activité auprès de Charles VII et ne reprit pleinement son rôle de connétable qu’après la mort de la Trémoille.

RIVAUD (David), « Les entrées solennelles de la Renaissance à Tours (1461-1565) », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LVII, 2011, 20 p.
    L’auteur recense 15 entrées solennelles dans Tours depuis Louis XI jusqu’à Charles IX et montre comment ces entrées étaient organisées et mobilisaient toute la population.

POITOU (Christian), « Seigneurs et dames de Vouzon du XIIIe au XVIIIe siècle », Bulletin du GRAHS dans La Sologne et son passé, 51, t. 34 n° 2, avril-juin 2012, 30 p.
    Dans un article abondamment illustré, l’auteur relate l’histoire des différents seigneurs qui se sont succédé à la seigneurie Vouzon-Lamotte.

LASSURE (Jean-Michel), « Recherches sur les aménagements de la Garonne », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France (Haute Garonne), t. LXIX, Toulouse.
    Ces recherches où l’on retrouve des digues barrages pour des moulins sont rapprocher des recherches que l’on fait dans la Loire et à comparer avec elles.

DENIZET (Alain), L'Almanach, Le Messager de la Beauce et du Perche, (1850-1914) », Bulletin de la Société archéologique d’Eure-et-Loir, n° 112 avril-juin 2012, 11 p.
    L’auteur, qui avait déjà présenté son village de Beauce à la SAHO, étudie cette fois le Messager de la Beauce et du Perche, petit livre vendu en librairie ou par les colporteurs, et qui apportait des informations, des conseils et des récits pour l’année à venir. Livret populaire au fort tirage, il connut un grand succès de 1850 à 1914. L’auteur cherche les raisons de son succès : format de poche à un prix modique pour 100 à 200 p., et de nombreuses rubriques qui ont pour objectif de divertir mais aussi d’informer et d’instruire. Il y analyse son message, catholique, très moral, combattant les illusions républicaines et les « Rouges ».

« Wulf, Bodenstein. Premier recueil de cartes géographiques anciennes de la Beauce (1594-1790) », Supplément au Bulletin 114 2012-4 de la société archéologique d’Eure-et-Loir, Mémoire XXXVI-1 2012, 48 p.
    Afin de célébrer l’anniversaire de la naissance du prestigieux géographe Mercator, la Société archéologique d’Eure-et-Loir a consacré ce Mémoire au travail de Wulf Bodestein sur la cartographie de la Beauce. Après avoir évoqué la difficulté à délimiter la Beauce et donner l’étymologie de son nom, ce passionné de cartes anciennes commente la dizaine de très belles reproductions de cartes de la Beauce, du xve au xviiie siècles, mais aussi les cartes de l’Orléanais comprenant la Beauce, et enfin des cartes d’autres régions avec la Beauce. Outre la présentation de ces beaux documents, l’article veut donner une nouvelle perception de l’évolution géographique d’une région naturelle. L’évocation s’arrête avec la disparition de la Beauce comme région naturelle des cartes provinciales, lors de la création des départements en 1790.

LELOUP (Huguette), « Le baptême de Renée de France, 25 octobre 1510 », Revue d’Histoire du Gâtinais de la Société d’émulation de l’arrondissement de Montargis, n° 154 novembre 2012, 11 p.
    Après avoir lu l’ouvrage de Pauline Matarasso Le baptême de Renée de France en 1510. Compte des frais et préparatifs, Huguette Leloup veut en faire profiter les lecteurs du Gâtinais. Et effectivement, grâce aux comptes, on apprend tout de l’aménagement de la chambre et du mobilier du futur enfant royal dans le château de Blois, mais aussi et surtout la confection des lits, des vêtements voulus par Anne de Bretagne. On y voit comment est choisi le personnel de la Maison du futur enfant princier et enfin toute la cérémonie du baptême dans la chapelle du château de Blois, accompagnée par des illuminations et un spectacle son et lumière.

GUÉRIN-BROT (Isabelle), « Moulins en Sologne aux XIVe et XVe siècles », Bulletin du GRAHS dans La Sologne et son passé, t. 34 n° 3, juillet-septembre 2012, 26 p.
    Une introduction sur l’installation des moulins à eau montre que les moulins à eau se multiplièrent au XIe siècle pour écraser le grain, tamiser la farine, fouler le drap et tanner les peaux ce qui permit d’économiser de la main d’œuvre car on estime que le rendement d’un moulin équivalait au travail de 40 hommes. Mais demandant une mise de fond importante en matériaux et en main d’œuvre, ils furent surtout édifiés par des ecclésiastiques ou par des seigneurs qui, bien sûr, en tirèrent profit.
    L’auteure fait ensuite la description de tous les moulins de Sologne dans les différentes châtellenies, avec leur seigneur et le revenu. Et on est étonné par le nombre de ces installations à côté desquelles étaient souvent situées des pêcheries, ce qui permettait un appoint fort apprécié pour l’alimentation.
    Le travail est complété en annexe par 2 exemples de baux.

HEUDE (Bernard), « Regards sur le vocabulaire de l’élevage des moutons en Sologne XVIIIe-XXe siècles), Bulletin du GRAHS dans La Sologne et son passé, t. 34 n° 3, juillet-septembre 2012, 12 p.
    Cet article, qui ravira les amateurs de parlers des terroirs, fait revivre tout le monde et l’environnement de l’élevage de ces moutons solognots appelés « bêtes à laine », qui ont fait la renommée de la région jusqu’au Second Empire.

KERGALL (François) « Émile Egger, helléniste, Orléanais de cœur », Mémoires de l’Académie d’Orléans, t. 20, édité en 2011, 16 p.
    Né en Carinthie mais un peu orléanais par son grand-père, il fut reçu premier à l’agrégation de lettres puis fut professeur à la Sorbonne. Il eut de nombreuses occasions de revenir à Orléans et surtout il eut comme élève un Orléanais illustre, Anatole Bailly, qu’il guida dans ses études et qaccompagna dans la rédaction de son célèbre dictionnaire grec-français. Il fut le principal rénovateur des études philologiques au xixe siècle.

 

Dons d’ouvrages qui sont arrivés à la bibliothèque et que vous pouvez venir consulter.



Histoire et Sociétés rurales, revue semestrielle publiée par l’Association d’histoire des sociétés rurales (directeur de publication Jean-Marc Moriceau et secrétaire de rédaction Ghislain Brunel)
    Nouvelle revue dont l’objectif est un décloisonnement et une fédération des recherches en cours. 2 vol :
    N° 2, 2e semestre 1994 : un renouveau pour l’histoire rurale (272 p) ;
    N° 3, 1er semestre 1995 : l’histoire rurale en France (actes du colloque de Rennes - 6-7-8 octobre 1994) (416p).

Les « Poilus » de Trainou « morts pour la France »… Leur épopée, Catalogue de l’exposition 11-13 novembre 2011, (50 p.)
    L’association patrimoniale de Trainou a désiré réaliser pour ses concitoyens une exposition qui mette en exergue la mémoire des poilus de la commune morts pour la France : 54 de ses enfants ne sont pas revenus. La grande guerre est étudiée en fonction des combattants de Trainou : les conditions de la guerre, les événements de la guerre et les batailles où sont morts les combattants de Trainou. Puis quelques soldats sont présentés grâce aux souvenirs et photos de familles. Enfin est rappelé ce qui s’est passé à Trainou à l’arrière pendant la guerre, et après la guerre : construction des monuments aux morts, médailles et citations, en terminant par une évocation de chacun des soldats de Trainou morts pour la France.
    Le remarquable document présentant l’exposition a été élaboré grâce à des recherches historiques très intéressantes, dans les souvenirs de la famille, dans les archives de la commune et du département. à la veille du centième anniversaire du début de la Grande guerre, il peut aider les associations et communes désireuses de la commémorer.

Pilard (Charles), Chroniques orléanaises - Souvenirs d’un vieux Guépin (1789-1815), présentation et notes d’Hélène-Claire Richard.(327 p.)
    Le romancier Charles Pilard né en 1843 reconstitue les nombreux événements qui ont bouleversé notre ville en publiant des souvenirs fictifs dans la presse régionale à la fin du xixe siècle.
    « Ce sont les aventures de deux gamins, toujours présents au moment favorable pour nous raconter les évènements, petits et grands. à travers leurs yeux curieux se dessine l’histoire d’une ville et de ses habitants, pendant les années mouvementées de la Révolution et de l’Empire. Bien écrits, souvent drôles, ces souvenirs fictifs s’inspirent de faits bien réels. »

 

Impression SAHO                                                                  février 2013                                               Directeur de la publication
                                                                                                                                                                Hervé FINOUS